et ben finalement j'ai mis beaucoup plus de temps que prévu à poster mon 1er chapitre
je savais pas très bien comment le commencer
et les vacances et une bonne période de flemme aidant, ça donne ça lol
gomenesai^^
voilà enfin mon 1er chapitre avec beaucoup de retard^^
TOME 1 : LES GARDIENSchapitre 1 : Le monstre du cimetièreTokyo, la nuit
Des maisons et des immeubles sont complètement détruits. Le sol tremble. Plus on s'approche du centre-ville, plus on voit des gens s'enfuir en courant et en hurlant. Certains sont blessés. Une créature ressemblant à un croisement entre un dinosaure et un requin est en train de dévaster la ville. Un petit garçon est assis sur sa tête et semble se réjouir de la destruction qu'il voit tout autour de lui.
Kyo sort de chez lui en courant. Il voit passer des gens devant lui, hésite à les suivre, puis s'élance dans la direction du centre-ville. Quand il débouche sur la place où se tient le monstre, celui-ci s'approche d'une petite fille qui est tombée par terre et qui est trop pétrifiée pour bouger. Le monstre lève une patte vers elle. Kyo saute sur elle, roule par terre et réussit à l'éloigner au moment où la patte du monstre s'abat à l'emplacement où se trouvait la petite fille. Kyo se relève, la petite fille dans ses bras, et fait face au monstre. Le petit garçon sur la tête du monstre lui lance un regard étonné.
petit garçon : Tiens, on dirait qu'il y au moins une personne courageuse dans cette ville. Mais c'est un courage ridicule. Tu ferais mieux de fuir, même si, de toute façon, ça ne ralongera ta vie que de quelques minutes.
Kyo : Qui es-tu ? Et pourquoi fais-tu ça ?
petit garçon : Pourquoi ? Et bien, parce que ça m'amuse.
Kyo : Parce que ça....ça t'AMUSE ?!! Détruire toute une ville et tuer des gens, tu trouves ça amusant ?? Alors toutes ces vies sont parties uniquement pour ton bon plaisir ?!!
petit garçon : Vous autres humains, vous êtes si stupides. Toujours à chercher de grands idéaux dans toutes les situations. Vous comprenez qu'on puisse tuer quelqu'un pour un idéal mais vous n'admettez pas qu'on tue comme ça, pour rien. Ce n'est pas la mort en elle-même qui vous gêne, mais sa raison d'être. Quelle ineptie ! Le résultat est le même, non ? Alors quelle différence ?
Kyo : Je dois avouer que je ne comprends pas très bien ce que tu me racontes et que je ne me sens pas vraiment concernée par tout ça, encore que j'aurai bien envie de te dire que tu as tort. En ce qui me concerne, je refuse de voir quiconque mourir sous mes yeux, qu'elle qu'en soit la raison.
petit garçon : Vraiment ? Tu te prépares des moments difficiles.
Kyo : Peu m'importe. Je t'empêcherai de tuer.
petit garçon : Et bien voyons si tu es capable d'accomplir ton désir. Tues-le !
Le monstre s'approche de Kyo. Celui-ci dépose à terre la petite fille.
Kyo : Cours et ne te retourne pas. Va te mettre à l'abris !
La petite fille obéit et Kyo fait face au monstre. Celui-ci lève à nouveau une patte vers lui. Kyo ne bouge pas, stoïque.
Fred : Kyo ? Kyo ? Tu ferais bien de te réveiller maintenant. La prof de maths va bientôt entrer et je ne pense pas qu'elle appréciera de trouver un élève endormi.
On voit Kyo assis sur une chaise, endormi sur la table devant lui. Fred est à côté de lui et lui secoue l'épaule. D'un coup Kyo se lève et attrape Fred par le col.
Kyo : Tu vas voir espèce de taré !
Il se fige quand il reconnait Fred. Un moment de silence. On voit toute la classe et tous les élèves qui regardent Kyo. Celui-ci se rassoit.
Kyo : Pardon, je faisais un rêve horrible.
Fred : C'est ce que j'ai cru comprendre. Et de quoi rêvais-tu ?
Kyo (air faussement modeste) : Un monstre commandé par un petit garçon dévastait Tokyo. J'arrive, je sauve une petite fille au péril de ma vie et je m'apprête à affronter le monstre.
Fred : Et ensuite ?
Kyo : Ensuite tu m'as réveillé. Si tu m'avais laissé dormir je l'aurai surement écrasé.
Fred : Ou tu te serais fait tué.
Kyo :
Merci beaucoup ! Je vois que tu es très confiant en mes capacités !
Fred : Remarque, en rêve, on est souvent très différent de ce qu'on est réellement, donc tu l'aurais peut-être tué. Le plus drôle maintenant, ce serait de voir ce qui se passerait si tu devais l'affronter dans la réalité.
Kyo :
Je vois pas ce qu'il y a de drôle là-dedans !!
Fred : Tu veux que je t'aide à comprendre ?
Kyo : On dirait que ce serait plutôt toi qui a besoin d'aide à comprendre mes capacités.
Fred (air très innocent) : Quelles capacités ?
Kyo : CES CAPACITES!!!!!
Se met à poursuivre Fred à travers toute la classe sans voir Yumikata, le prof de maths, rentrer dans la classe.
Kyo : Tu verras ce que je vais te mettre quand je t'aurai attrapé !
Fred : Pour ça il faudrait déjà que tu m'attrapes justement. C'est pas gagné !
Yumikata : On dirait que vous débordez d'énergie tous les 2. Vous la mettrez à bon escient ce soir après les cours en allant ranger la salle de sport.
Kyo et Fred se changent en statue de pierre.
Yumikata : Maintenant retournez à vos places et commençons le cour.
Une heure plus tard, à l'heure du midi, tous les élèves sortent.
Kyo : Aller ranger la salle de sport ! Yumikata, espèce d'abruti!!! Juste parce qu'on s'amusait un peu bruyemment!!
Fred : Tu sais quoi ? On devrait lui tendre une embuscade !
Kyo : En plus il faut que ça tombe aujourd'hui !
Fred lui lance un regard grave et s'apprête à parler quand un autre élève du nom de Keichi l'aborde.
Keichi : Et Fred, t'as pas oublié que ce soir y a une réunion avec le club de musique ? On doit mettre en place le programme pour notre prochain concert.
Fred : Oui, t'inquiète pas. Je serais là.
Keichi s'éloigne.
Fred : Ecoute, ce soir, je peux m'occuper de ranger la salle tout seul. Comme ça tu pourras y aller.
Kyo : Non, je peux pas te laisser tout seul.
Fred : Aujourd'hui la salle n'est pas trop utilisée, alors il n'y aura pas trop de désordre. Je pourrai me débrouiller tout seul. Et puis si ça se trouve, je trouverai même quelqu'un de sympa pour me donner un coup de main.
Kyo : Tu es sûr que ça ne te dérange pas ?
Fred : Puisque je te le dis ! Je sais que c'est important pour toi.
A la fin de la journée, Kyo marche dans les couloirs du lycée et s'approche de la sortie quand il croise Tenko Fujima, sa prof d'anglais.
Tenko : Tiens tu tombes bien Kyo. Qu'est-ce que tu préfères manger ce soir ? Des sashimis ou des onigiris ?
Kyo : Et bien...des onigiris! Quand vous les faites, ils sont délicieux!!
Tenko : Oh mais c'est que tu deviens galant ma parole, il va falloir fêter ça. Bon je ne te dérange pas plus longtemps. A ce soir !
Elle s'éloigne et se fait intercepter par un collègue.
collègue : Tu prépares le repas de tes élèves ?
Tenko : Bien sur que non. Kyo est un cas particulier. Nous sommes voisins et, depuis que son père est mort et que sa mère est partie vivre à l'étranger pour son travail, c'est moi qui m'occupe de lui. Il est un peu comme mon fils adoptif.
Le local de musique du lycée
Keichi : Alors on est d'accord ? On finit le tout par Redemption de Gackt. Et si on nous demande un bis on chante Daia no Hana de Yorika (c'est l'opening de Black Cat^^)
Saki : On est d'accord.
Fred : Bon alors on a fini. On peut y aller ?
Saki : Tu as l'air bien pressé aujourd'hui.
Fred : Un peu que je le suis. Yumikata m'a filé la salle de sport à ranger. ça risque de prendre du temps, alors j'aimerai commencé le plus tôt possible.
Saki : Ah oui, Miya m'a raconté que tu t'es fait prendre avec Kyo. Mais et Kyo ? Il ne doit pas le faire avec toi ?
Fred : En théorie si, mais je lui ai dit que je m'en occupai tout seul. Comme ça il peut vaquer à ses occupations.
Saki : Et il a accepté ? C'est de l'exploitation !
Fred : Pas du tout. Je le lui ai proposé uniquement parce que ça tombe aujourd"hui.
Saki : Et alors ? Quelle est la différence avec un autre jour.
Fred : Aujourd'hui c'est l'anniversaire de la mort de son père. Chaque année, après les cours, il va au cimetière lui apporter des fleurs et lui parler. S'il était allé ranger la salle de sport, il n'aurait jamais eu le temps de passer au cimetière. Et comme c'est très important pour lui, je lui ai proposé de m'en occuper tout seul. Par contre je ne serai évidemment pas contre une aide bénévole^^
Saki : On peut dire que tu as une drôle de façon pour demander quelque chose. C'est comme ça qu'on fait en France pour chercher de l'aide ? Enfin, pourquoi pas... Je ne fais rien de particuliers ce soir.
Elle ramasse son sac et suit Fred dans le couloir.
Saki : Pauvre Kyo, ça ne doit pas être facile pour lui. Son père est mort et sa mère vit à l'étranger, c'est ça ?
Fred : Oui, ce n'est pas une situation évidente. Heureusement que Fujima-san vit à côté de chez lui. Elle est très gentille et s'occupe bien de lui.
Saki : Heureusement que tu es là toi aussi. Je crois qu'il t'aime beaucoup, et si tu devais repartir à Paris, ça serait très dur pour lui.
Fred : Parle pas de malheur ! De toute façon mon père n'a aucune raison de rentrer en France pour l'instant. Alors il n'y a pas de raison que je parte.
Saki : Mais ton pays ne te manque pas ? En plus ta mère et ta soeur vivent là-bas.
Fred : Tu sais je vis au Japon depuis que j'ai 10 ans. Alors je n'ai plus trop de souvenirs de la France. Je suis content quand j'y retourne pendant les vacances, mais je préfère vivre au Japon.
Saki : Je vois. Au fait, je n'ai jamais su comment le père de Kyo est mort.
Fred : C'était un accident. Pendant un orage, un éclair est tombé sur une ligne électrique sous laquelle il passait.
Saki : Mort électrocuté ? C'est une mort affreuse. Pauvre Kyo.
Un cimetière légèrement en dehors de la ville.
L'endroit est complètement désert. Kyo avance entre les tombes, un bouquet de fleur à la main. Il finit par s'arrêter devant l'une d'elle sur laquelle on peut lire le nom de Koji Mazuhi. Kyo regarde la tombe un moment avant de s'agenouiller devant elle et d'y déposer les fleurs.
Kyo : Salut Oyaji (papa). Comment ça va ? Je suis désolé, cette fois, je n'ai pas trouvé tes fleurs préférées. J'espère que celles-ci te plaisent.
Il s'assoit devant la tombe.
Kyo : Aujourd'hui j'ai failli ne pas pouvoir venir te voir. Heureusement que Fred est là. C'est dommage que tu ne l'ais pas connu. Je suis sûr que tu te serais bien entendu avec lui.
Derrière lui le soir commence à tomber et , quand il se relève pour partir, la nuit est presque là.
Kyo :
Il faut que je me dépèche de rentrer, sinon Fujima-san va s'inquiéter.Il se dirige vers la sortie du cimetière quand un bruit se fait entendre de derrière une tombe. Il s'approche intrigué et tombe nez à nez avec une sorte de serpent avec des aîles.
Kyo : C'est....qu'est-ce que c'est que ce truc ?
Le serpent lui lance un regard mauvais, avant de se jeter sur Kyo la gueule grande ouverte.Celui-ci recule, trébuche et tombe par terre. Il se relève tant bien que mal et se précipite vers la sortie du cimetière, poursuivi par la créature.
Kyo : C'est pas vrai...c'est pas possible ! Je suis encore en train de rêver ! Un truc pareil ne peut pas exister !
Il a presque atteint la sorte quand le monstre ouvre la gueule et crache des minis créatures comme lui. Ils barrent le passage à Kyo et se jetent sur lui. Celui-ci a tout juste le temps de se précipiter par terre pour éviter les créatures. Il roule sur lui-même et reprend son chemin vers la sortie sans voir la femme qui est apparue sur l'un des murs du cimetière. Elle a de longs cheveux argentés. Elle est vêtue d'une étrange robe courte noire à la ceinture de laquelle sont passés des poignards. Elle tient un très long katana à la main. Le monstre la voit. D'un signe de tête il envoie les minis à la poursuite de Kyo qui n'a rien remarqué et a atteint la sortie du cimetière. La femme sourit.
femme : Parce que tu crois peut-être que tu es de taille à m'affronter, monstre ? Tu n'es qu'un himutzu de basse catégorie. Ne rêve pas trop.
Le monstre se jette sur elle. D'un geste adroit du poignet, elle le tranche en 2 dans le sens de la longueur. Les morceaux tombent par terre et se désintègrent.
femme : Tu vois, je te l'avais bien dit.
Elle lèche les taches noires de sang sur son katana.
Pendant ce temps les minis se désintègrent également. Kyo qui se retourne à ce moment pour voir où en sont ses poursuivants les voit être réduits en poussière. Il s'arrête, bouché bée. Au même moment, une lueur se fait apercevoir dans le cimetière.
A l'intérieur du cimétière la femme se retourne vers le coin du cimetière d'où la lueur est partie. Une voix s'élève pendant qu'on voit une ombre apparaitre.
voix : Une Gardienne ? On dirait que je suis tombée sur un gibier intéressant.
femme : Tu m'otes les mots de la bouche. Un himutzu capable de parler, d'utiliser de la magie et de manipuler ses congénères. Tu m'as tout l'air d'un cas particulièrement important, et que je vais me faire un plaisir d'éliminer.
La créature achève de prendre forme. Il ressemble à un être humain normal, mis à part que son visage est déformé par des creux et que ses yeux sont rouges.
Pendant ce temps, on voit Kyo repartir vers le cimetière, intrigué par la lumière.
à suivre...